Vu hier soir - Avis Films / Ciné / Séries TV

Les promesses de l'ombre de David Cronenberg, 2007, DVD Seven7
Un très bon film de Cronenberg et une très bonne surprise avec une révélation avant la fin qui relance le film mais qui aurait mérité de durer un peu plus car je trouve qu'il se finit un peu sèchement...les acteurs sont nickels, la photo est superbe, la scène dans le hammam très réaliste et Naomi Watts devrait faire plus de films comme ça (elle était déjà nickel dans L'Enquête avec Clive Owen).
Le DVD est de bonne qualité sauf sur certains plans où l'image semble surexposée et donc devient trop claire, trop lumineuse au point de cramer les blancs et à la limite de "baver"...je pense que le BR est plus propre.

Bon je télécharge un rip du remastering de Predator, je te dirai ce que cela vaut Feb :)

OK Loe j'attends ton verdict même si je me doute que ça reste un passage au DNR du master...de toute façon Predator 1 & 2 sont pré-commandés sur Amazon et doivent partir mercredi 7

Les incorruptibles, Brian de Palma, BR Paramount (BR anglais), 2.35:1, 1080p / VO DTS 6.1 ou DD Plus 5.1 EX (vu avec la piste DTS mais sur un 5.1)
Classique de De Palma qui n'a pas vieilli avec une mise en scène vraiment excellente (certains plans font vraiment plaisir tellement il sont posés, carrés et bien foutus) et des acteurs bons tout simplement. Le BR fait son boulot et donne des images claires, nettes où les costumes et les décors ressortent parfaitement bien. Le son est propre (peut être des voix un poil faibles) mais dès qu'il y a besoin le DTS fait son taf...
Un très bon film sur un très bon BR.

Oui, ça c'est du film. Pas celui que je regarde tous les jours, mais un super film.
Et les acteurs sont très bien dirigés.

A avoir vraiment dans sa vidéothèque. Assurément.

Bon, j'ai regardé un peu le Predator remasterisé et je dois dire que le travail est vraiment fantastique. Quand je compare avec le DVD ou la première version HD que j'ai, c'est quasi le jour et la nuit.

Comme les Numériques l'ont souligné, il y a plusieurs qualités d'images présentes sur la galette. Le tournage n'a pas été des plus facile et cela se voit sur certains passages. Pour retrouver de la qualité, il aurait fallu tout retourner ce qui est totalement impossible.

J'ai compté/aperçu/vu trois grands types de qualité:
-qualité toute pourrie ----> floue, pas détaillée du tout, presque VHS. Heureusement, très très peu, surtout les images de dos lors de la déforestation. C'est la que cela saute aux yeux.

-qualité je te blur le tout, surtout les visages et compagnie ----> surtout avec le soldat de la CIA, Dylan. Et les torses des soldats^^ Ca gomme trop, c'est vraiment pas naturel

-qualité proche BR ----> heureusement, la grande majorité du film et cela se sent au premier coup d'oeil. Le film prend une autre dimension grâce à cette photo détaillée, nette, pleine de détails et surtout superbement contrastée. Alors oui, il y a des défauts, parfois c'est carrément contrasté à mort, des parties de l'image sont brûlées, mais bon, c'est vraiment du bon travail surtout au vu des rushs. La technique peut bien des choses mais pas des miracles encore. Le grain est très largement estompé. Sur certaines scènes, il n'y en a plus du tout, un bon gros filtre étant passé par là. Je trouve que cela manque, car Predator, pour moi, doit rester un film crade, suintant, dégoulinant de sueurs^^ Heureusement, les couleurs ne bavent pas, seulement sur le cas qualité 1. Mais bon, c'est comme si on demandait à une image en 320x240 d'être super nette à 1920x1080!!!! Pas possible :)

Maintenant, place aux images. J'ai volontairement mis en ligne des images qui sont flatteuses pour le travail de remastering. Si vous voulez les passages qui passent mal, demander à la suite du poste, j'éditerai mon message.

Merci pour ton post très complet Loe et pour ton avis en 3 points de l'image qui résume bien ce que j'ai pu lire des tests web et papiers (Les Numériques, FilmsActu, blu-ray.com et Les Années Laser) où on a droit en gros à : images superbes en majorité, présence de DNR sur des plans qui donnent un aspect plastique aux visages et quelques plans très fatigués. C'est sur que le tournage en pleine jungle en argentique c'est pas idéal et je suis comme toi je suis pour une image "crade" avec du grain qui respecte le film original tel qu'ont pu le découvrir les gens en salle.

Je suis preneur, si tu peux, d'une ou 2 images bien VHS pour voir l'écart avec celle capturées au dessus...

PS : j'ai un début d'érection en voyant les images 6&7 appelées aussi "BEUARGH ou la gestion de l'éco système avec un M134" est-ce normal ?

De rien de rien mon petit Feb, ça me fait plaisir.

En fait, au début, j'ai fait les captures car je trouvais bizarre les sorties de canon des images 1, 3 et 16^^ Puis je me suis pris au jeu et j'ai décidé de montrer les bons points de l'image et sa restauration par les studios de la Fox.

Passons maintenant aux images dites problématiques:






C'est une petite sélection, car parfois, sur un champ, cela peut être bon et sur le contre-champ, catastrophique. Prenons en exemple la scène de rencontre entre Dillon et Dutch au début du film.

Heureusement la qualité la plus pourrave du film, pire qu'une VHS, ne dure que 2 sec et encore. C'est au moment où Mac déboise à coup de gattling et où on le voit de dos. J'ai mis deux captures. Il n'y aura rien de pire.

Le défaut récurrent du film est vraiment le pb que je signale sur la première scène avec Dutch et Dillon, à savoir des changements de qualité assez impressionnants entre un champ et son contre-champ.

Sinon, le film se regarde sans pb :) J'attends une meilleure release si possible en 1080p, mais là pour du 720p, ça passe assez bien (5,69Go) J'aurais préféré que l'encodeur pousse à 8,5Go mais y avait il un intérêt???

Loe a écrit:Sinon, le film se regarde sans pb :) J'attends une meilleure release si possible en 1080p, mais là pour du 720p, ça passe assez bien (5,69Go) J'aurais préféré que l'encodeur pousse à 8,5Go mais y avait il un intérêt???

Plus c'est gros plus c'est

Bon je suis "rassuré" car les plans à problèmes que tu cites sont ceux qui reviennent dans les critiques : visage passé au DNR quand Dutch retrouve Dillon donc aspect peau en plastique (tes captures 3, 4 & 5 sont immondes quand même putain ils ont forcé sur le filtre les enculés), plans du débroussaillage fatigués au début de la scène et certains plans aux couleurs sombres qui sont fatigués....ce n'est pas forcément meilleur que le BR édition N°1 (perso je préfère voir Dillon, Mac & Dutch avec une peau "à grain" que la nouvelle en plastique) mais dans l'ensemble ça se laissera regarder je pense


Ca fait mal hein ???? L'image prend une note de 2/5 sur blu-ray.com quand même ça fait vraiment mal au cul, le gars est trop dégouté de voir des visages en cire (même le logo de la Fox est passé au filtre Gaussien) et une jungle qu'il dit digitalisé !
Je prie pour que la tétralogie Alien conserve son image et son atmosphère si particulière surtout le 1 et le 2...

Sinon vu hier :

3 films en N&B Un muet très classique (une histoire d'amour entre un homme riche et une pauvre vendeuse....qui se finit bien), une excellente comédie avec une pointe de satire sociale et un classique de la comédie avec une pointe de screwball comédie (1er film à avoir réalisé le grand Chelem aux Oscars : Film, Réalisateur, Acteur, Actrice, Scénario)
La petite vendeuse (My best girl), Muet, 1927, Mary Pickford
Les voyages de Sullivan (Sullivan's Travels), 1942, Veronica Lake / Joel McCrea
New York - Miami (It happened one night), 1934, Clark Gable / Claudette Colbert

Feb, c'est quand que tu te lances dans l'expertise et la consultation en films N&B ?

Demain...j'en ai d'ailleurs discuté avec mon conseiller Pôle Emploi cet après midi mais il m'a dit que l'avenir pour ce genre de travail est bien sombre avec la 3D et la HD

La "Hache-dé" et la 3D c'est pour les masses mais ton expertise entrainera un renouveau dans le cercle très élitiste de "l'art animé en N&B"

Merci Lotho' pour ton soutien....le N&B vaincra !!! (même si le Technicolor c'est quand même 'achement beau surtout quand les réalisateurs savaient filmer les actrices ) Sinon la HD pour les classiques (qu'ils soient couleur ou non) c'est vraiment un pur bonheur surtout quand la restauration a été faite avec amour...bon ça me dit pas ce que je vais me regarder ce soir

C'est vrai que la HD sur une TV de qualité c'est le pied.

Par contre "HD" c'est moyen comme dénomination, pas pérenne dans le temps en tout cas: quand on sera bien delà de ces définitions les marketeux vont nous pondre quoi ? Super Mega Ultra Haute Definition - SMUHD ?

On aura sans doute du SHD (la résolution du 2k) ou alors du UHD (la résolution du 4k)...j'ose à peine imaginer la gueule de films en 4k natif ou des masters 4k

J'ai aussi entendu parler du Quad HD, sans doute le 4K mais sous une autre dénomination.

Bon je viens de finir la première saison de dexter (oui je sais je suis en retard, mais je me suis mis à regarder des séries pour améliorer mon anglais, avant j'en regardais jamais...)
ça fait plaisir de voir un personnage pas complètement niais pour une fois, même si ya beaucoup de choses très improbables, j'aime bien cette série.

HD -> 1920*1080 = 2073600
2k -> 2048*1080 = 2211840
4k -> 4096*2160 = 8847360 donc quad HD ça peut être ça Loe...

Oui Dexter j'avais bien accroché à la S1 mais je n'ai jamais regardé la S2 (pas le temps de les "récupérer") donc je suis un peu largué surtout que la S3 et la S4 sont déjà sorties....à priori la S3 est moins bonne mais la S4 est censée être la meilleure je crois.

yep Feb je confirme la saison 1 et 4 sont les meilleurs j'attend avec impatience la saison 5 perso.

Perso j'avais bien aimé la S1 de Dexter, un (anti)héro original pour une fois mais je n'ai vraiment mais vraiment pas du tout accroché a la S2 ...

Hum hum allez c'est parti...


Les désemparés (The reckless moment), de Max Ophuls, 1949, N&B, DVD Carlotta --> bon film noir/drame avec la toujours parfaite Joan Bennett et le grand James Mason (quelle voix en VO !) qui se laisse regarder avec intérêt même si l'histoire est un poil légère on tient jusqu'à la fin pour le "climax". Le DVD Carlotta est très propre malgré quelques rares plans un peu flous et la VO est claire et sans souffle.

Mrs Harper vit seule avec ses deux enfants et s'oppose formellement à la liaison qui naît entre sa fille et un homme peu recommandable. Lorsque celle-ci réalise à qui elle a effectivement affaire et tente de se libérer de l'emprise pernicieuse de l'homme, elle le tue accidentellement. Sa mère fait disparaître le corps, mais un mystérieux maître chanteur sait toute l'histoire et veut la faire payer en lui montrant toutes les lettres que sa fille a pu écrire à l'homme tué. Au fur et à mesure de l'histoire, le maitre chanteur devient plus "gentil" pour finir par se retourner contre son acolyte beaucoup plus violent avec une fin dramatique....

L'homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens, 1953, DVD Warner --> un de mes westerns préférés juste parce que j'accroche toujours à cette histoire de cowboy solitaire dont on ne sait rien, qui aide une famille à régler ses problèmes et devient le héros du petit car il est la représentation du père idéal mais qui ne peut rester à cause d'un passé sombre. Même si ce western ne peut pas être comparé aux "masterpieces" de Ford, Leone, Hattaway, Sturges, Walsh ou De Toth, il est l'archétype du western au héros solitaire qui défend les faibles et qui repart après un travail accompli mais avec un passé lourd et une obligation de toujours s'en aller.

Wikipédia a écrit:En été 1889, un cowboy solitaire (ancien chasseur de prime), Shane (Alan Ladd) arrive dans une petite vallée du Wyoming. Il fait halte dans une ferme où vit paisiblement la famille Starret : Joe (Van Heflin), Marian, son épouse (Jean Arthur) et leur fils de 10 ans Joey (Brandon de Wilde). Marian est attirée par le charme mystérieux du nouveau venu; quant au jeune Joey, il est tout simplement subjugué et fasciné par cet homme très habile au pistolet et qu'il vénère comme un héros. Dans un premier temps, Shane aidera la famille Starret pour les travaux de la ferme. Ensuite, Shane prêtera main forte aux fermiers du voisinage dans leur lutte contre les ranchers dirigés par Ryker (Emile Meyer). Ryker a déjà fait tuer un fermier en utilisant les services du tueur à gage Jack Wilson (Jack Palance). Le but de Ryker était de s'emparer des terres des cultivateurs. Voyant cela, Joe Starret décide d'affronter seul Jack Wilson. Mais Shane réussit à convaincre Joe de ne pas affronter Wilson en duel.

Le fantôme de l'Opéra (The phantom of the opera), de Rupert Julian, 1925, N&B (avec séquence en Technicolor bichrome), Muet, DVD Arte Video --> MASTERPIECE du cinéma muet avec Lon Chaney "l'homme aux mille visages" qui joue le role d'Erik, l'homme au visage de monstre et qui devient le fantôme de l'Opéra amoureux d'une ballerine à qui il va faire gravir les échelons vers la célébrité par tous les moyens. En échange il lui demande de renoncer à celui qu'elle aime et pour s'en assurer, il la kidnappe et menace de le tuer si elle n'accepte pas ce "marché"...
Tourné en 1923, le film n'est sorti qu'en 1925 car le patron d'Universal n'était pas satisfait du film. Le film original en 35 mm comprenait des séquences en Technicolor bichrome lors des scènes se déroulant dans l'Opéra mais aucune copie n'a survécu excepté des copies 16mm réalisées pour "la diffusion à la maison" (l'ancêtre du video club en gros ) et le film a été "massacré" en 1930 lors de l'avènement du parlant (scènes retournées, rajout d'un prologue, de musiques synchronisées, modification des rôles et disparition des séquences en couleurs). Le DVD Arte reprend la version 1930 en essayant de respecter le film original donc avec les scènes en Technicolor (qui ont été retrouvées dans une collection privée). Le travail est de qualité car la restauration est propre vu l'historique du film, les scènes en Technicolor sont superbes de chez superbes (fatiguées mais superbes...surtout que Lon Chaney porte un costume rouge avec masque en forme de crane qui ressort parfaitement bien) et le plan sur le toit de l'Opéra a été refait à la main simplement pour colorer en rouge la cape du Fantôme qui bouge au gré du vent. Même s'il y a des différences avec la version originale en ce qui concerne l'évolution de l'histoire (l'homme ayant trouvé l'entrée secrète du Fantôme est censé mourir au début en 1925 mais meurt plus tard en 1930...), c'est un classique du cinéma muet fantastique rien que pour l'interprétation de Lon Chaney.




Sparrows, de William Beaudine, 1926, N&B, Muet, DVD BachFilms --> un film différent des rôles habituels de Mary Pickford et qui fait penser à "La nuit du chasseur". Le DVD est d'une qualité moyenne (habituel avec Bach Films) et l'orchestration est vite saoulante car elle utilise 3 mélodies pendant les 1h40 donc ça devient vite gonflant...

Une orpheline protège un groupe d’enfants abandonnés et séquestrés, dans une ferme poisseuse, par un couple de fermiers prêts à tout pour en tirer le maximum de profit. La fille va réussir à s'échapper avec tous les enfants plus un bébé apporté par des kidnappeurs en attente de la rançon et au risque de sa vie va rapporter l'enfant à son père qui va leur offrir l'hospitalité

A noter une scène "impressionnante" (pour l'époque) où Mary Pickford traverse une rivière sur un tronc couché avec un vrai bébé dans le dos et des vrais crocodiles en dessous....c'est d'ailleurs cette scène qui a été le finish him entre l'actrice et le réalisateur (qui a quitté le tournage avant la fin).

Johnny Guitar, de Nicholas Ray, 1954, DVD Warner --> un autre de mes westerns préférés car une fois de plus la construction du film et surtout les éléments qui le composent sont bien différents des westerns classiques. Ici les femmes ont un rôle important et c'est presque un western qui gravite uniquement autour d'elles...et puis il y a Joan Crawford qui m'impressionne à chaque fois par son regard bleu fixe et son visage si particulier. Et puis la mise en scène de Nicholas Ray est ultra carré et je trouve que tout est vraiment très bien amené et construit dans ce film...image de bonne qualité avec de belles couleurs (tournage en Trucolor) et une VO propre.

Oulala, on t'arrête plus mon petit Feb!!!!

T'es en mode Super Sayen du Film NB ou Technicolor!!!

Toutafé Loe

Bon sinon à l'instant....


Predator 1 : rien à ajouter par rapport à ce que nous avons pu en dire --> scènes de la rencontre entre Dutch et Dillon avec visages en plastique (Schwarzy qui a 17 ans et Carl Weathers a un visage il faut le voir pour le croire ! J'arrive pas à comprendre comment on peut utiliser à ce point le DNR !)
Sinon la grande majorité du film est très propre avec des scènes dans la jungle nette, lumineuse, où on voit les gouttes de sueur perler sur les visages et les torses et qui offrent des plans de la jungle magnifique. Le son est nickel en DTS HD MA (DTS pour moi) avec des voix claires, des sons bien localisés (on entend les mouches de façon si réaliste que j'ai du faire pause pensant qu'il y en avait une dans ma salle à manger ) mais la scène du minigun est "décevante" (je mets les guillemets car ça envoie la purée quand même) car on sent que le DTS bride le tout alors que les numériques annoncent 5000kbps pour le flux DTS HD ce qui doit être fantastique....malgré le DNR qui est parfois ridicule en termes d'utilisation ce BR offre un bon ensemble audio/video et permet de profiter du film

Predator 2 : sorti en 90 soit 3 ans après et non réalisé par Mc Tiernan --> pour moi ça suffit à résumer le film : on met plus de violence, ça pue la mode 90 : musique, coiffure, acteurs (putain de Gary Busey qui pointe sa tronche d'acteurs de Direct to Video dans tous les films où il faut un mec vicelard, pourri mais qui mérite de crever...un spécialiste ce mec je vous le dis ! un spécialiste de la série B d'action avec FX tout pourris et acteurs en roue libre) et on essaye de surfer sur le 1er. Le film se laisse regarder mais la vache ça a vieilli justement à cause de ce style '90 et de ce concept de Predator qui chasse dans la ville à la fois les flics et les narco...cette seconde vision m'a un poil déçu peut être parce que je suis maté le 1 juste avant et que ce dernier présente un pitch qui me plait plus.
Le BR est correct niveau image (les plans de fin après que le vaisseau a décollé sont immondes par contre) mais sinon le fait de tourner le film en ville et non dans la jungle "fatigue" moins l'image. Le son pète bien mais là encore le 1er jouait sur la jungle et les sources sonores bien placées donc tirait mieux parti du 5.1.

Pour résumer :
Le 1 mérite l'achat tout simplement car ce film est à placer à coté d'Aliens dans les films SF avec monstre, car Schwarzy joue Schwarzy à fond et parce que c'est Mc Tiernan derrière la Panaflex
Le 2 est vraiment en dessous (je comprends pour Arnold a refusé de reprendre son rôle et a préféré aller bosser sur T2) et je pense qu'il est dispensable en BR....je regrette presque de l'avoir pris car j'en avais de bons souvenirs mais en le revoyant ça m'a un peu refroidi.

NB : il est important de noter sur les 2 films, et c'est la 1ère fois que je vois ça en BR, que des aplats de couleurs apparaissent assez souvent (feuilles de la jungle et explosions dans le 1 et sources lumineuses (métro par ex) dans le 2) et parfois assez lourdement. On sent que le DNR est trop utilisé...

Rien à rajouter :)

Je vois que tu t'es fait plaisir avec le 1 et c'est ça le principal. Perso, j'ai les deux en DVD originaux depuis des lustres et le 2, bah, j'ai éjecté le film assez rapidement tellement j'adhérais pas au truc. Pour moi, Predator, c'est la jungle qui transpire la sueur et piçaytou!!!!

Pour la scène avec la Gattling, sur mon ensemble son 2.1 Z2300 THX, ça envoie du bois!!!! C'est la guerre dans la chambre!!! Même que la Madre elle a pas trop apprécié!!!! Pffff savent pas ce qui est bon les parents!!!

Je viens de refiler le 2 à mon père allez tiens Papa c'est cadeau !

Bon sinon hier soir

7th heaven (L'heure suprême) de Frank Borzage, 1927, Muet, avec Janet Gaynor et Charles Farrell

Wikipédia a écrit:Chico travaille dans les égoûts mais rêve de balayer les rues pour voir la couleur du ciel. Se lamentant sur son sort, il nie l'existence de Dieu au prétexte de sa condition actuelle. Il a prié et donné dix francs dans une église sans obtenir la moindre réalisation de ses vœux. Mais le père Chevillon entendant sa plainte lui offre deux médailles religieuses et lui offre le poste de balayeur dont il rêve.

Diane vit dans la misère, battue et rejetée à la rue par sa sœur qui lui reproche d'avoir avoué leurs vies immorales à l'oncle riche qui leur proposait une vie meilleure. Prostrée dans un caniveau, elle pleure sur son sort.

Chico prend pitié de Diane et la sauve des coups, puis du policier venu l'arrêter, en la faisant passer pour sa femme. L'homme fier prend alors la frêle jeune femme sous sa protection tout en niant plusieurs fois tout sentiment. Toutefois, il l'emmène chez lui pour attester de leur situation auprès de la police. Son appartement est situé au dernier étage d'un immeuble. Arrivé à ce septième étage, Diane se croit au paradis.

Pris à son propre jeu, Chico s'entiche de sa découverte et propose une robe de mariée à Diane qui comprend la réalité de ses sentiments inavoués. Mais bientôt la guerre éclate et les sépare. Chico et Diane se marient donc dans l'appartement, dans une cérémonie informelle et à seule valeur symbolique. Chacun garde une des médailles du père Chevillon en promettant de penser à leur union à chaque tintement de 11h du carillon.

Les mois passent, Chico combat sur le front (reconstitution étonnante de l'épisode des taxis de la Marne) et monte en grade tandis que Diane travaille à Paris dans une usine de munitions. Le colonel Brissac vient régulièrement la courtiser, mais elle reste sourde à ses avances, dans l'euphorie idéelle de son union scellée par les deux médailles religieuses.

Un matin, l'officier frappe à sa porte pour annoncer la mort de Chico sur le champ d'honneur, mais elle refuse de le croire avant l'arrivée du père Chevillon qui lui rapporte la médaille symbolique. Prise par le doute, elle remet en cause ses croyances en son héros mais lorsqu'il surgit dans l'appartement elle se jette à ses pieds. Devenu aveugle, il rend gloire en sa foi au Dieu qu'il fustigeait pour avoir retrouvé son amour dans son paradis du septième étage...

Encore un classique du muet américain avec le couple vedette Gaynor - Farrell (une douzaine tournés ensemble) qui utilise les thèmes du mélodrame typique de l'époque du muet et cher aux réalisateurs comme Borzage, Murnau ou Vidor (ascension sociale, amour entre 2 êtres séparé par un évènement avec (parfois) le retour de l'être aimé avec un "handicap"). Le film de Borzage est simplement magnifique et repose beaucoup sur les épaules de Janet Gaynor qui est une des plus grandes actrices du muet...son jeu tout en finesse sans roulage des yeux, levage des bras et autres archétypes du cinéma muet associé à sa silhouette si fragile (qui fait contraste avec la carrure de Charles Farrell) fait merveille dans ce film. La mise en scène de Borzage est sobre et dynamique surtout lors des plans dans l'appartement de Chico (les 7 étages sont montés avec un travelling vertical super bien foutu) ou les scènes dans la rue.
Un petit bijou du muet américian qui est disponible sur le DVD anglais de l'éditeur BFI (qui comprend également Street Angel qui je ne vais pas tarder à voir aussi ) avec intertitres anglais sans STF (mais franchement pas besoin d'être un king en rosbeef ça se comprend parfaitement) et orchestration magnifique --> un poil dégouté car Carlotta a annoncé pour décembre la sortie en BR des 3 films "majeurs" du couple : 7th Heaven, Street Angel et Lucky Star avec bonus, STF et tout le toutim alors que j'ai déjà les 3 films en VO sans STF....je crois que je vais encore craquer